De nombreux Français choisissent d’investir dans l’immobilier. L’une des règles d’or en matière d’investissement ? Comprendre ce dans quoi l’on investit son argent. Il est essentiel de savoir comment fonctionne l’actif concerné, qu’il s’agisse d’un placement via une assurance-vie ou dans un bien immobilier. Intéressons-nous aujourd’hui de plus près à un placement immobilier particulièrement intéressant, à savoir la SCPI.

SCPI, de quoi s’agit-il ?

La définition scpi est la suivante : il s’agit d’une structure d’investissement qui consiste à acheter des parts de sociétés civiles investies en immobilier. L’acronyme signifie d’ailleurs « Société Civile de Placements Immobiliers ». Dans le langage courant, investir en SCPI consiste à investir dans la pierre. Cette structure existe en France depuis 1964, et la première réglementation en matière de SCPI remonte au 31 décembre 1970.
Depuis 2013, les sociétés civiles de placements immobiliers sont considérées comme des fonds d’investissement alternatifs. On trouve des SCPI de deux grands types :

  • Celles dites « de rendement » qui permettent de toucher un revenu locatif régulier. Elles concernent la majeure partie des SCPI à ce jour, environ 90%
  • Celles dites « fiscales » qui permettent de réduire son imposition selon la loi fiscale en vigueur.
  • Celles dites « de plus-value » dont le but est de générer un revenu en une fois, au moment de la revente des parts. Ce revenu correspond alors à la progression de la valeur des parts et se base sur ce que l’on appelle le potentiel de revalorisation.

Chaque type se décline ensuite en plusieurs catégories. Cependant, le principe de la SCPI reste le même : investir non pas dans un bien précis, mais dans différentes parts d’un ensemble de biens.

La SCPI présente différents avantages pour les investisseurs souhaitant réaliser des placements immobiliers.

SCI et SCPI, quelles différences ?

Attention à ne pas confondre la SCPI avec la SCI qui désigne, elle, une personne morale où plusieurs associés possèdent ensemble un ou plusieurs biens. En SCPI, les investisseurs ne se connaissent pas, contrairement aux SCI familiales. Autre différence majeure : dans une SCPI, c’est une entreprise spécialisée qui assure la gestion de l’investissement. Dans une SCI, c’est généralement le chef de famille, ou un autre de ses membres.

SCPI : quels avantages ?

Le premier des points forts de la SCPI est sans nul doute son taux de rentabilité. En 2021, on estimait ainsi ce taux à plus de 4% (4,36% d’après le journal LesEchos), ce qui est largement au-dessus d’autres types d’investissements immobiliers.
Par ailleurs, et contrairement là aussi à de l’immobilier purement locatif, la SCPI ne requiert aucune gestion ni aucune trésorerie. Vous n’aurez par exemple pas le risque de devoir procéder à des travaux dans le bien où vous investissez, ce qui occasionnerait des coûts, nécessiterait du temps, de l’énergie… En tant qu’investisseur en SCPI, vous n’aurez rien à gérer.

Autre avantage du dispositif : sa flexibilité. Le système des parts est très pratique puisque vous pouvez choisir de vendre tout ou partie de vos parts. Là encore, cela est impossible en immobilier locatif, difficile de ne vendre qu’une pièce d’un bien… Vous pourrez ainsi plus facilement ajuster votre investissement à vos besoins et votre budget quand vous le souhaitez.